Par contre, ceux qui ne
participent pas à ce plan, ce sont les employeurs. L’État
s'interdit d'exercer la moindre pression sur les entreprises. On se
souvient que le simple fait de demander au MEDEF de chiffrer ses
promesses d'embauches en échange des aides de l’État, avait
suscité un tollé dans leurs rangs. Alors, la seule action contre le
chômage que le gouvernement s'autorise c'est de donner toujours plus
aux employeurs en espérant comme cela, les inciter à embaucher.
Depuis le temps, on peut juger:
Les employeurs réclament
plus de facilités pour licencier ? le gouvernement leur écrit
des lois qui vont dans ce sens.
Les employeurs pleurent
sur les difficultés de la compétition économique ? Le
gouvernement leur verse des milliards de subventions avec le Crédit
d’impôt Compétitivité Emploi.
Ça ne leur suffit
toujours pas ? Qu'à cela ne tienne ! L’État annonce
toujours plus d'économies pour chouchouter les « employeurs ».
Et pour financer ces aides, l’État,
celui qui signe des Plans pour l'Insertion et l'Emploi, supprime aussi
des emplois dans les hôpitaux, dans de nombreux autres services, et
obligent les collectivités locales à en faire autant en leur
coupant les crédits. Quelle hypocrisie !
Et quel est le résultat
de tout cela ? Les patrons n'embauchent pas, ils continuent à
supprimer des emplois. Les employeurs portent bien mal leur nom.
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