Parents
enseignants et personnels des écoles se sont très nettement
prononcés pour un retour à la semaine de quatre jours. Cela semble
plutôt normal vu l’usine à gaz qu’avait créé l’ancien
gouvernement.
La
réforme des rythmes scolaires est le sujet « tarte à la
crème » des différents gouvernements.
Mais
aucun ne l’a fait en fonction des intérêts des enfants.
Ainsi
le gouvernement de Hollande a mis en place la semaine de 4 jours et
demi…mais en laissant aux communes la charge des activités
périscolaires. Avec seulement une aide partielle et Macron a déjà
dit qu’il réduirait cette contribution. les activités
périscolaires dépendent donc de la richesse des communes.
Résultat :
bien des communes comme Bezons sont favorables au retour à la
semaine de 4 jours, par souci d’économie.Les agents et les parents
aussi car rien n’est clair dans les choix périscolaires et au bout
du compte c’est à eux de se débrouiller. Mais où est l’intérêt
des enfants ?
De toutes façons,
ce retour en arrière ne masquera pas les problèmes d’éducation
pour les classes populaires. D’abord parce que le problème
permanent de l’école, alors que les effectifs d’élèves
augmentent reste celui du nombre de personnes pour encadrer les
jeunes. Quand le gouvernement annonce des classes de CP à 12 élèves,
il n’embauche pas mais réorganise les dispositifs existants. Et il
annonce la suppression de 150 000 emplois aidés qui sont bien
souvent des boulots utiles dans les écoles, pour aider les enfants
Handicapés, pour surveiller ou entretenir les établissements.
Mais aussi parce que
malheureusement ce n’est bien souvent pas l’école qui rythme la
vie des familles et des enfants. C’est le marché du travail ou
plutôt Le chômage, et la précarité qui va avec, entraîne bien
souvent des horaires changeant, parfois à la dernière minute, des
horaires décalés, Week-end compris. Comme cette maman qui lève
parfois sa petite à 6h le dimanche, pour la déposer chez sa mère
dans une autre banlieue avant de retrouver le magasin qui l’emploie
en intérim à partir de 8h.
Et demain ?
Avec la nouvelle réforme des lois du travail que prépare ce même
gouvernement, qui permettront de licencier plus facilement, sans même
de motif, ou qui transforme le CDI en CDD, la précarité sera encore
plus grande et avec elle le casse-tête des horaires. Je note que si
le gouvernement laisse les communes se dépatouiller, comme nous dans
l’urgence pour réaménager les services, il se montre aux petits
soins pour les patrons en leur donnant tous les droits.
Alors, je pense que
l’avis qu’on nous demande aujourd’hui est pipé. C’est
pourquoi, je m’abstiendrais.
Mais je suis
convaincu que nous ne devons pas en rester là et nous n’avons pas
d’autres choix que de nous préparer à répondre à ce
gouvernement de combat contre les classes populaires au service des
riches. La manifestation du 12 septembre peut-être une première
étape dans la construction d’une mobilisation la plus vaste
possible pour s’opposer à ces sales coups.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire