jeudi 7 septembre 2017

conseil municipal du 5 septembre 2017




Parents enseignants et personnels des écoles se sont très nettement prononcés pour un retour à la semaine de quatre jours. Cela semble plutôt normal vu l’usine à gaz qu’avait créé l’ancien gouvernement.

La réforme des rythmes scolaires est le sujet « tarte à la crème » des différents gouvernements.
Mais aucun ne l’a fait en fonction des intérêts des enfants.

Ainsi le gouvernement de Hollande a mis en place la semaine de 4 jours et demi…mais en laissant aux communes la charge des activités périscolaires. Avec seulement une aide partielle et Macron a déjà dit qu’il réduirait cette contribution. les activités périscolaires dépendent donc de la richesse des communes.

Résultat : bien des communes comme Bezons sont favorables au retour à la semaine de 4 jours, par souci d’économie.Les agents et les parents aussi car rien n’est clair dans les choix périscolaires et au bout du compte c’est à eux de se débrouiller. Mais où est l’intérêt des enfants ?

De toutes façons, ce retour en arrière ne masquera pas les problèmes d’éducation pour les classes populaires. D’abord parce que le problème permanent de l’école, alors que les effectifs d’élèves augmentent reste celui du nombre de personnes pour encadrer les jeunes. Quand le gouvernement annonce des classes de CP à 12 élèves, il n’embauche pas mais réorganise les dispositifs existants. Et il annonce la suppression de 150 000 emplois aidés qui sont bien souvent des boulots utiles dans les écoles, pour aider les enfants Handicapés, pour surveiller ou entretenir les établissements.
Mais aussi parce que malheureusement ce n’est bien souvent pas l’école qui rythme la vie des familles et des enfants. C’est le marché du travail ou plutôt Le chômage, et la précarité qui va avec, entraîne bien souvent des horaires changeant, parfois à la dernière minute, des horaires décalés, Week-end compris. Comme cette maman qui lève parfois sa petite à 6h le dimanche, pour la déposer chez sa mère dans une autre banlieue avant de retrouver le magasin qui l’emploie en intérim à partir de 8h.
Et demain ? Avec la nouvelle réforme des lois du travail que prépare ce même gouvernement, qui permettront de licencier plus facilement, sans même de motif, ou qui transforme le CDI en CDD, la précarité sera encore plus grande et avec elle le casse-tête des horaires. Je note que si le gouvernement laisse les communes se dépatouiller, comme nous dans l’urgence pour réaménager les services, il se montre aux petits soins pour les patrons en leur donnant tous les droits.

Alors, je pense que l’avis qu’on nous demande aujourd’hui est pipé. C’est pourquoi, je m’abstiendrais.
Mais je suis convaincu que nous ne devons pas en rester là et nous n’avons pas d’autres choix que de nous préparer à répondre à ce gouvernement de combat contre les classes populaires au service des riches. La manifestation du 12 septembre peut-être une première étape dans la construction d’une mobilisation la plus vaste possible pour s’opposer à ces sales coups.


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