Consommateurs grugés : les abus sont encouragés
15 Novembre 2017
L’an
prochain, le gouvernement a prévu de sabrer 40 % des subventions
publiques accordées à l’Institut national de la consommation (INC) qui
finance une bonne partie du budget des associations de défense des
consommateurs.
L’UFC-Que choisir, la Confédération nationale du logement, les associations familiales, etc., vont donc voir leurs moyens financiers diminuer. Mais pas seulement : l’INC finançait aussi jusqu’à présent leurs frais de permanences locales et fournissait les tests comparatifs bien connus publiés dans le magazine 60 millions de consommateurs.
Cette baisse d’environ trois millions d’euros aggrave la politique du gouvernement précédent qui avait déjà diminué ce budget de 8 % en 2016, puis à nouveau de 8 % en 2017.
Parallèlement, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes – un service de l’État supposé sanctionner les abus des entreprises – voit ses moyens humains diminuer régulièrement : quarante suppressions de postes l’an prochain.
Les entreprises qui gonflent leurs profits en pratiquant arnaques, fraudes, ententes illicites et autres abus pour gruger les consommateurs, ont donc de beaux jours devant elles. L’État se prive des moyens nécessaires pour faire appliquer ses propres lois et règlements censés limiter ces pratiques, et limite les possibilités de dénonciation par les associations de consommateurs.
L’UFC-Que choisir, la Confédération nationale du logement, les associations familiales, etc., vont donc voir leurs moyens financiers diminuer. Mais pas seulement : l’INC finançait aussi jusqu’à présent leurs frais de permanences locales et fournissait les tests comparatifs bien connus publiés dans le magazine 60 millions de consommateurs.
Cette baisse d’environ trois millions d’euros aggrave la politique du gouvernement précédent qui avait déjà diminué ce budget de 8 % en 2016, puis à nouveau de 8 % en 2017.
Parallèlement, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes – un service de l’État supposé sanctionner les abus des entreprises – voit ses moyens humains diminuer régulièrement : quarante suppressions de postes l’an prochain.
Les entreprises qui gonflent leurs profits en pratiquant arnaques, fraudes, ententes illicites et autres abus pour gruger les consommateurs, ont donc de beaux jours devant elles. L’État se prive des moyens nécessaires pour faire appliquer ses propres lois et règlements censés limiter ces pratiques, et limite les possibilités de dénonciation par les associations de consommateurs.
L.D
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